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Via Ferrata du Jalouvre

9 heures pétantes, je retrouve Olivier et Vincent qui m'attendent au lieu de RDV. Suivront rapidement Christophe, Jorris, Guy et Nathalie et enfin Corinne, Sophie et Pierre.

J'avais récupéré le matos de location la veille, nous pouvons partir en direction du Chinaillon. Parking, distribution du matériel à chacun et nous nous mettons en route pour une marche d'approche vers le départ de la Via situé à 30 min de marche.

Découverte du matériel, on se prépare tant bien que mal. Vérification que chacun est bien équipé. Topo sécurité qui augmente encore un peu l'appréhension de certains et notre chenille attaque l'ascension ;o)

Chaque "débutant" est encadré par un outer expérimenté. Le rythme n'est pas très rapide, c'est normal. La tête de convoi fait régulièrement une pause pour permmetre au groupe de ne pas être trop éparpillé. La progression est relativement facile au départ de cette via.

Premier embouteillage devant nous. Un groupe un peu en difficulté. C'est le "Dévers du cul tourné". Un petit ressaut au dessus de nous. Arrive notre tour. Guy s'épuise et tire un peu sur les bras mais ça passe, tout en force ;o) Sophie passe comme une fleur. Première angoisse pour Nathalie. Je passe devant et prodigue moulte conseils. Elle passera le dévers impeccablement. Corinne ramera un peu mais c'est à cause, d'après ce que j'ai entendu, du Sport-Elec sur les abdos et pas sur les bras ;o) Mauvaise pioche ;-p

Une longue progression dans les rochers, sans difficulté suit. Tout le monde assure impec. Nous arrivons à l'échappatoire et tout le mondeà hâte d'en découdre avec la Passerelle du Gyapète. On rigole en dessous en voyant passer les groupe qui nous ont précédé. Ca rigolera moins sur cette passerelle un peu inclinée et brinqueballante ! Première vraie sensation de "gaz" depuis le départ. 40 mètres de vide sous les pieds. Il faut faire un choix : regarder où on marche et prendre conscience du vertige qui pointe son nez ou bien regarder droit devant le bout de la passerelle ;o)

On enchaine directement par le "Pilier des courants d'air" Très belle verticale toute équipée mais un peu vicieuse. Pour le monde passe tranquillement. Quelques questions angoissées : "on a fait le plus dur hein ?" je réponds par l'affirmative sans préciser l'existence de la seconde passerelle ;-p On progresse sur des dalles calcaires lessivées. Les baskets de certain(e)s accrochent mal. Au détour d'une vire, se présente soudainement un simple demi tronc de mélèze. Itinéraire obligé pour Guy qui cherche vainement un échappatoire. Pas de main courante, il faut jouer le funanbule pendant 5 mètres. La fin de la via rejoint les crètes. Progression lente, la fatigue se fait sentir : nous crapahutons depuis plus de 3 heures. Coup de fil à Gégé pour le tenir au courant de notre progression : nous devons en effet le retrouver avec Véro soit au col du rasoir, soit au sommet du jallouvre. Je ne sens pas trop le rendez vous. Mauvais timing.

Nous sortons finalement la Via un peu avant 15h, fatigués et affamés. Le timing est malheureusement trop serré pour rejoindre Vero et GéGé.

Après un bon miam-miam face aux Aravis et au Mont-Blanc, Nous redescendons tranquillement vers la Combe du Rasoir. Un petit passage cablé nous rappelle que la Via n'etait pas encore finie et une plaque en marbre, que la montagne doit être abordée avec humilité.

Le troupeau de bouquetins de l'office du tourisme est bien au rendez-vous et se laisse photographier sous toutes les coutures.

Retour aux voitures à 17 heures. On rend le matos à Thones et nous allons boire un verre au pied de la Via de Thones, histoire de rester dans le bain !

Mes impressions personnelles sur cette sortie : un très bon groupe composé d'outers prometteurs ;o) Quand vous voulez pour remettre ça !

(c) 2002 Pelic