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Via Ferrata du Col des Aravis

Pour ne pas changer les bonnes vieilles habitudes, c'est au Parking de l'Impérial, à 8h30, que nous nous retrouvons. Le programme : la via ferrata du Col des Aravis, appelée aussi Yves Pollet-Villard.
Deux participants à cette petite via apéritive : Nathalie et moi.

Halte à Thônes, non pas à Versant Nord, mais à la Boulangerie au feu de bois. C'est une adresse à connaître, car le pain est excellent et se conserve plusieurs jours. Après être passé au pied de l Etale, dont le sommet est déjà bien blanc, nous nous garons au parking, sous le col. Petite marche d approche de 30 minutes. Impeccable pour lancer les machines. Nous nous équipons. Je vérifie le matos de Nathalie, loué la veille au magasin Rêves de cime, à Annecy. Les 2 mousquetons de la longe sont loin d'être neufs. Leurs ouvertures et fermetures ne sont pas aisées. Par ailleurs, la vache (à utiliser en cas de grosse fatigue) fournie avec le baudard, n'est pas pratique Elle est trop longue. Plutôt moyen le matos de location de Rêves de cime. Passons ?
Il est 10h00. Nous décollons. Les premiers mètres de la via sont un peu glissants du fait du rocher usé par des milliers de godasses (on dirait la Jaune, au rocher du Biclope ? ) et de la rosée. Mais, les prises seront tout de suite plus fermes. Les rayons du soleil nous réchauffent. Ils ne nous quitteront pas durant toute la montée. Nous passons la difficulté, après la grotte, les mousquetons dans le nez (!).
Puis nous arrivons à la passerelle. Du même type que celle du Jalouvre.
Cette via se caractérise par une grande traversée, à flanc de rocher. Parfois, ça monte tout droit, mais c'est assez rare. La dénivelée totale de la Via n'est que de 300 mètres.
Nous avançons à allure modérée, mais bien régulièrement. En fait, une bonne vitesse pour apprécier le paysage. Loin dessous, nous voyons le parking qui s'est déjà bien rempli. Nous laissons passer quelques via ferrateurs, dont un couple de parisiens sympas (si si, ça existe). Il est un peu plus de 11h30, et nous arrivons à la dernière difficulté : un petit surplomb. Compte tenu du matos plutôt moyen de Nathalie, je lui conseille de prendre l'échappatoire. En effet, dans le surplomb, il faut enchaîner vite et ne pas se retrouver emmerdé par des mousquetons qui s'ouvrent ou se ferment pas très bien.
Il est midi, nous arrivons à la terrasse, et nous ouvrons les sacs pour le pic-nic. Avec les parisiens, nous parlons ? via. Ils sont allés dans les Dolomites Italiennes. J'en bave !
Ils nous quitterons rapidement, car ils ont le train à prendre à Annecy, à 15h00. Pas une vie, ça ? Je ne manque pas toutefois de leur communiquer l'adresse internet d'Annecyoutdoor (mais ils avaient déjà repéré mon zoli tee-shirt). Je les ai pris en photo, dans la montée. Ils viendront sur le site pour récupérer leurs photos. Ils nous proposent de nous envoyer deux ou trois photos numériques qu'ils ont faits. Sympa cet échange.
Il est 13h00, et nous quittons la salle à manger. Nous traversons la combe de Borderan. Bientôt, le passage se fera skis ou surf sous les pieds. Nous arrivons au coin des fameuses framboises sauvages. Mais il est un peu tard dans la saison. Tant pis, pas de framboises.
Nous arrivons à la voiture, bien contents d'avoir réalisé cette via sympathique. C'est la deuxième via pour Nathalie, et probablement pas la dernière ! Dernier coup d'oeil sur la falaise, et nous prenons la route pour Annecy.

(c) 2002 Christophe