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Randonnée à la Pointe de Tardevant par l'Ambrevetta et bivouac au lac de Tardevant

Après quelques mails perso entre nous 4, je retrouve Vincent et Jérôme au parking de l'Impérial à 15h05 le samedi 27/07/2002. Après quelques détours du coté de l'IUT d'Annecy le vieux, nous filons en direction du lac des Confins (1469m) où nous retrouvons Benoit à 16h00 au lieu de 15h40.

Nous nous mettons en route dix minutes plus tard après avoir constaté que des nuages sont accrochés sur les sommets de Aravis, malgré les 90% d'ensoleillement prévus par Météo Chamonix. Perso, mon sac est un peu trop lourd à mon goût, avec les 5l d'eau, les 400g de quatre-quart breton, les 400g de tomme … pas loin de 15 Kg vu qu'il en fait encore 10 de retour à la maison.

Nous grimpons tranquillement mais sûrement, en guettant la pointe de Tardevant, qui reste cachée dans un nuage. Les arrêts sont réguliers et nous faisons une première pause conséquente de 15 minutes au bout d'une heure de marche. Nous arrivons au lac de Tardevant (2110m), en ayant alternativement un œil sur l'altimètre et en direction de la pointe de Tardevant vers 18h45.

Malgré la petite déception de constater que trois tentes occupent déjà le meilleur spot, cad celui au soleil, nous établissons un bivouac confortable un peu plus loin mais au bord du lac et nous attaquons le gouter : café et quatre-quart. La pointe reste cachée donc nous embrayons sur l'apéro avec un délicieux Chardonnais et un saucisson montés par Benoit, avec séance photos à la clé. Il se fait maintenant trop tard pour monter à la pointe donc nous profitons du coucher du soleil et nous mettons le repas en route. Il faut avouer que le vin assome un peu certains d'entre nous, c'est à dire tout le monde sauf Jérôme (qui n'en a pas bu). Un troupeau de moutons est dispersé dans la combe et ponctue l'espace sonore de bèlements et autre bruits de cloche. Benoit arrive à immortaliser un chamois sur une crète, malgrè la distance et le manque de téléobjectif.

Nous entendons 3 détonations assez espacées dans le soir tombant, avant d'apercevoir un feu de bengale rouge du coté de l'Ambrevetta, située sur la ligne des crètes derrière la pointe de Tardevant, qui a fini par se dégager. Par sécurité, nous composons le 112, le pompier a du mal à localiser la zone. Nous n'en saurons pas plus et nous ne verrons ni n'entendrons pas d'hélico. Nous verrons juste passer un satellite géostationnaire, sans aucun rapport.

Avec la nuit, les moutons se sont tus et nous rejoignons nos tentes vers 22h50. Globalement la nuit se passe bien, même si j'entends Jérôme se retourner toutes les dix minutes dans la tente voisine, et si j'ai l'impression de plutôt veiller que dormir. Vers 02h30, géné par trop de lumière, je sors de ma tente pour découvrir toute la combe éclairée par une lune encore bien remplie dans un ciel magnifique. Plus tard, vers le matin, je suis à nouveau réveillé et j'entends des bruits de pas et d'animal broutter près de la tente, mais j'ai trop la flegme pour sortir. Il me semblera aussi sentir quelque chose bouger légèrement ma tente mais je ne peux pas faire la part des choses entre le rève et la réalité (est-ce l'altitude ou le vin ?).

Dimanche, vers 07h15, nous sommes tous debout, tous d'accord sur le fait que nous avons de la visite. Benoit nous indique que les moutons ont recommencé à émettre à 05h29 et Vincent a eu froid durant la nuit dans son duvet de plage [+15,+25°c]. Petit-déj, rangement et nous partons à l'assaut de la pointe de Tardevant, dégagée ce matin, vers 08h45, avant la grosse châleur mais après déjà quelques randonneurs très matinaux.

L'ascension est assez raide jusqu'à la ligne des crètes, d'où nous ne verrons jamais le Mont Blanc, le val d'Arly étant trop nuageux. Par contre, nous avons une belle vue du trou de la Mouche tout le long de l'approche très tranquille vers la pointe de Tardevant. Nous essayons de déceler un passage qui nous permettrait de rejoindre la combe de Pacaly et d'accéder au trou de la Mouche par les crètes, mais sans succès.

D'autres marcheurs commencent à affluer et nous redescendons au lac de Tardevant, pour découvrir celui-ci envahit, limite plage d'Albigny un dimanche de 15 Aôut ! Benoit se lance dans le pierrier pour la descente alors que nous nous contentons de descendre le sentier en courant, achevant le moral d'un bon nombre de touristes essoufflés et transpirants. Nous nous posons pour un dernier picnic un peu en dessous de la jonction avec la combe de Paccaly. Finalement nous retrouvons les voitures et sommes globalement tous chez nous au plus tard à 15h00.

J'ai appris qu'il vaut mieux aller de suite chez Décatlhon pour trouver des repas deshydratés, Vincent et Jérôme ont leur check-list à compléter et ont appris qu'il valait mieux bien rincer la vaisselle après les pâtes au parmesan deshydratées de Knorr ; nous avons tous appris qu'un troupeau de monton est très bavard et bruyant.

Nous allons chercher des vues aériennes de la combe de Pacaly pour voir s'il est possible d'y planter la tente, afin de faire le même plan bivouac pour le trou de la Mouche. Toutes les infos sont les bienvenues.

(c) 2002 GéGé