Randonnée à la Sambuy
Après
avoir dépassé l’Abbaye de Tamié,
nous garons la voiture sur un bout de parking forestier.
L’équipe du jour, Françoise, Nathalie, Guy et Christophe,
adécidé de partir à la conquête de la Sambuy, au
dessus de Faverges.
Nous sommes à 1050 m d’altitude. Nous nous engageons dans un sentier
raide, rendu glissant par la forte pluie de la veille. Direction le chalet
de la Bouchasse. Parfois, on trouve un balisage vert, mais c’est rare.
Nous évitons la direction Drizon, un autre chalet d’alpage, qui
lui est plutôt sur la gauche en montant.
Pendant 1h30 environ, nous grimpons dans la forêt. Dans la check List,
on devrait rajouter Bottes en caoutchouc … Nous croisons un gars, qui,
lui, a installé des crampons de bûcherons sous ses godasses. Impeccable
pour ne pas se vautrer dans la boue ! Nous sortons de cette forêt, et
du brouillard, pour entamer, en plein soleil, une belle traversée, en
direction de la Bouchasse. Nous arrivons à ce chalet d’alpage
vers 11h00. Premier ravitaillement. Etape culturelle également. Le Conseil
Général de la Savoie a installé une info intéressante
sur l’histoire de l’Abbaye de Tamié. En amont, nous voyons
nettement, le sommet de la Sambuy. Nous reprenons le sentier, qui passe au
dessus du chalet d’alpage, légèrement sur la droite en
montant. Une demi-heure plus tard, nous nous retrouvons dans le « cirque
de la Sambuy ». Tout proche, au Nord, il y a la gare d’arrivée
du télésiège de Seythenex. Ici, le Col de la Sambuy est
donné à 50 minutes, et la Pointe de la Sambuy à 1h20.
Compte tenu du terrain glissant, nous décidons que nous nous arrêterons
au col. La pointe semble un peu craignos, dans ces conditions. En montant en
direction du col, nous apercevons un chamois sur un rocher. Qui observe qui
? Allez, encore un dernier effort, et nous atteignons notre but. Il est 12h15.
Nous sommes à 2107 m d’altitude. A proximité immédiate
de ce col se trouve la Petite Sambuy. Au dessus de nous, dans la Pointe de
la Sambuy qui culmine à 2200 m, nous apercevons un groupe d’une
douzaine de randonneurs. Pendant que nous pique-niquons, nous les voyons redescendre,
très prudemment. On saura plus tard qu’il y avait de la glace … Faut être
vigilant dans ce coin. Les apics sont impressionnants.
Notre repas ne durera qu’une demi-heure. Fait pas chaud-chaud. En face
de nous, le Mont-Blanc apparaît dans toute sa splendeur. On dirait qu’on
pourrait le toucher, rien qu’en tendant le bras. Mais, il faut être
rapide, car il disparaît souvent derrière les nuages. Un vrai
cache-cache.
Descente. Nous repassons par la Bouchasse. Nous apercevons, en aval, 2 autres
chamois. Mais ceux-ci portent des sacs-à–dos ! En fait, ce sont
des humains. Des chasseurs (des humains ?) visiblement en train de guetter
leurs futures proies. Avant de replonger dans la forêt, nous nous extasions
devant les couleurs du feuillage des arbres. Trop beau. On repart. Les jambes
commencent à se faire lourdes. Sacrée descente.
Nous arrivons à la voiture à 15h15. Nous ne repartons pas immédiatement
sur Annecy. Nous profitons de cette arrivée peu tardive, pour faire
un tour à l’Abbaye de Tamié. Ici, le temps semble s’être
arrêté. D’abord, passage à l’espace Accueil
qui présente une belle expo photo noir et blanc sur la vie des moines.
On en a parfois une image austère et triste. Sur ces photos, ce n’est
pas le cas. Certains moines apparaissent souriants, voire rigolards. Nous achetons
des bonnes choses, dont le fameux fromage de Tamié. Un peu chéro,
mais bon, c’est fait avec amour ! Petite balade près du monastère,
qui d’ailleurs ne se visite pas, exceptée l’église.
Nous reprenons la voiture. Les joues chauffent et ont aussi des couleurs d’automne
! Belle journée.
Arvi, Sambuy !
Il est 20h00. Ce fromage de Tamié, avec un bon petit rouge, et bien,
c’est pas dégeu …
Allez, encore une tranchette !
(c)
2002 Christophe