Plan du site

 

phpMyVisites | Open source web analytics Statistics

 

 

 

 

 

 


Randonnée au Parmelan, en partant de La Blonnière

Dimanche 18 Mai 2003 avec les Outers : Guy et Christophe.

Nous arrivons au Hameau de La Blonnière, au dessus de Dingy-Saint-Clair à 8h30.
100 mètres plus loin, un mini-parking permet de laisser quelques voitures. Nous sommes à 1040 m d’altitude.
Un panneau indique la Tête du Parmelan à 2h40. En guise d’échauffement, un bon raidillon …
Nous arrivons alors à un carrefour de sentiers, à 1370 m d’altitude. Le chalet Chappuis se trouve un peu plus bas.
Nous continuons vers le haut et retrouvons rapidement le sentier habituel du Parmelan. Nous choisissons de passer par le Grand Montoir (bien indiqué). Le terrain est un peu humide, mais nous avons de bonnes chaussures.
Ce passage est raide, mais bien équipé : solides marches taillées dans la terre ou le rocher, chaînes, câbles, …
Pas difficile, mais il faut quand même être vigilant, pour ne pas atterrir directement à Villaz, plusieurs centaines de mètres plus bas ! Nous nous élevons rapidement dans ce passage étroit et coincé dans les rochers. Le paysage est très sympa, avec une vue large sur le Chablais et probablement le Salève. Il est 10h00.

Au sommet du Grand Montoir, nous retrouvons le sentier qui arrive du Petit Montoir et continuons vers le Sud.
Le plateau du Parmelan se découvre. Les lapiaz et névés sont bien au rendez-vous. Le refuge du Parmelan, appelé
Camille Dunand, est atteint vers 10h30. Nous sommes à 1830 m d’altitude. Bien sûr, nous nous approchons du bord de la falaise,
pour découvrir ce merveilleux paysage : le bassin annécien et une partie du lac, le Mont-Veyrier, les Dents de Lanfon.
Juste sous nos pieds, La Blonnière. Plus loin, toutes les montagnes des Bauges …
Ca caille. Nous cherchons un coin abrité pour pique-niquer. C’est pas encore l’été. Dans notre trou, juste sous le refuge,
nous ne restons pas seuls longtemps. Des choucas foncent … Eux aussi, ils aiment bien le sandwich au reblochon.
Visiblement, ces volatiles sont déjà bien nourris. Et vraiment pas sauvages. Ils viennent chercher des bouts de sandwich directement dans la main de Guy. Bientôt, tous les copains rappliquent. On se croirait dans le film d’Hitchcock.

Nous levons le camp un peu après 11h00. Le soleil commence à réchauffer le vaste plateau. Dans la descente, nous croisons
des dizaines de randonneurs. Pour varier la rando, nous empruntons le Petit Montoir. Nous décidons également de passer
par le Chalet Chappuis (qui se trouve à 1250 m d’altitude). Autour de ce chalet-restaurant, où on ne mange que
de bons « produits du terroir », il y a plein de chèvres … Décidément, cette rando c’est bien mieux que le zoo du cirque, installé actuellement sur la Place des Romains. Les chèvres sont de vraies starlettes et adorent être prises en photo.
C’est notre Festival de Cannes à nous …

Nous poursuivons la descente en direction de La Blonnière, sur un large sentier très agréable, tracé au milieu de champs multicolores. La météo est maintenant meilleure que ce matin et il y a de supers effets d’éclairage. Nous traversons La Blonnière, puis courte grimpette sur une route goudronnée pour aller récupérer la voiture. Il est 13h30.
En conclusion, une rando très sympa, en une demie-journée, qui permet de bien découvrir la belle falaise du Parmelan,
grâce à ce départ de La Blonnière.
Pour info : pour le retour, il existe une variante, plus longue : du refuge Camille Dunand, prendre le sentier du Pertuis, puis Col du Pertuis et arrivée sur La Blonnière (à faire par beau temps, en raison du sentier du Pertuis, sur des lapiaz et peu balisé).

(c) 2003 Christophe